Peut-on y croire?
À sa liberté ? Difficile… Et pourtant on aimerait tellement…
Je me souviens de cette maison, émouvante, prise par les branches d'un autre temps. Il y avait un parfum suspendu dans l'air, une âme dissimulée dans les murs, une tristesse, fantôme de chaque pièce et porteuse de celle de tout un peuple.
Je me souviens de cette femme si gracile découverte en même temps que son pays. Et des fleurs qu'elle portait souvent dans les cheveux.
Je me souviens de bouddhas géants, d'enfants apprenant leurs leçons chaque soir dans une boutique, de cette végétation dévorant les murs, d'un bouddha à lunettes, d'universités fermées, de minigrenouilles sorties par milliers après la pluie… et de tant d'autres choses… Reste aussi cette tristesse, cette opacité… On aimerait tellement croire à un avenir meilleur…